La Gendarmerie royale du Canada (GRC) et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), ont procédé à l’arrestation de Tolga Yilmaz, 34 ans, à l’aéroport Montréal-Trudeau, alors que celui-ci s’apprêtait à quitter le Canada, le 8 août dernier.

Des enquêteurs d’une équipe conjointe composée de la GRC et de l’ASFC basée à Valleyfield ont déterminé que cet individu serait impliqué dans l’entrée illégale de 44 personnes interceptées dans un camion cube le 3 août dernier à proximité de Stanstead. M. Yilmaz fait face aux mêmes deux chefs d’accusation en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR) et de la Loi sur les douanes que les trois autres individus déjà interpellés lors de l’événement. Il a comparu au palais de justice le 9 août et demeure détenu en attendant la suite des procédures. L’enquête se poursuit et d’autres accusations pourraient être déposées.

D’autres dossiers d’enquête sur des passages illégaux

La GRC et l’ASFC enquêtent présentement sur d’autres individus soupçonnés d’être reliés à de nombreux autres passages illégaux au Québec en contravention à la LIPR. À ce sujet, deux autres individus ont été arrêtés par la GRC, dimanche dernier, dans la région de Valleyfield, alors qu’ils tentaient de faire passer illégalement 11 ressortissants étrangers. L’ASFC a intenté des procédures judiciaires et ils ont été accusés en vertu de la LIPR et la Loi sur les douanes. Can Volkan, 25 ans, et Kurey Recep, 27 ans, ont comparu par visioconférence au palais de justice de Valleyfield pour faire face à des accusations.

Des vérifications sont en cours pour établir des liens entre ces individus et d’autres événements récents de passages de clandestins.

Assurer l’intégrité de la frontière

La collaboration exemplaire entre la GRC et l’ASFC démontre le rôle important des deux organisations dans la protection de la frontière canado-américaine. Le passage de clandestins est une activité criminelle à portée mondiale. Les passeurs facilitent l’entrée de personnes au Canada ou aux États-Unis par des moyens illégaux, tout en faisant des profits sur ces personnes. En imposant d’importantes sommes d’argent à leurs passagers pour en assurer le transport, les passeurs de clandestins ont fait de la migration illégale une entreprise lucrative.

Il est dangereux et illégal de franchir la frontière ailleurs qu’à un point d’entrée désigné. Les personnes ne répondant pas à l’une des exceptions de l’Entente sur les tiers pays sûrs sont renvoyées aux É.-U. Organiser ou faciliter l’entrée illégale d’une ou plusieurs personnes au Canada n’est pas un acte anodin : c’est un crime grave qui met des vies en danger, alimente les réseaux criminels et porte atteinte à la sécurité nationale.

La loi canadienne est claire : toute personne qui incite, aide ou encourage quelqu’un à entrer au pays en sachant — ou en ignorant volontairement — que cette entrée contrevient à la loi commet une infraction criminelle.