Hier, vers 20 h 10, mandaté par les enquêteurs du projet MALSAIN du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), le Groupe tactique d’intervention (GTI) a procédé à l’arrestation d’un homme de 38 ans pour des infractions d’incendies criminels, de méfaits et d’extorsion.
En simultané, une perquisition a eu lieu à son domicile situé dans le secteur de Lebourgneuf. Une femme de 37 ans a été arrêtée sur place pour possession de stupéfiants. Le suspect est détenu et il devrait comparaître aujourd’hui au palais de justice de Québec concernant deux dossiers. La femme a été libérée par voie de sommation.
Résumé des faits
Depuis le début du mois de mars 2024, des dossiers en lien avec des méfaits, des menaces, de l’intimidation et de l’extorsion ont été pris en charge par les enquêteurs du projet MALSAIN. Les établissements visés sont pour la plupart des salons de coiffure et des salons de massage. Après avoir commis les méfaits, le ou les suspects communiquent avec le gestionnaire de l’entreprise pour lui exiger des sommes d’argent et advenant un non-paiement, on lui mentionne que le commerce sera incendié. Ces évènements s’inscrivent dans la guerre du contrôle du territoire.
Le projet MALSAIN
Le projet MALSAIN, une initiative du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), a été lancé en février 2019 afin de contrer une hausse de violence liée au trafic de stupéfiants du crime organisé. Il regroupe une vingtaine de policiers du SPVQ provenant d’unités d’enquêtes, de services spécialisés et de la patrouille. Depuis, plusieurs arrestations ont été effectuées pour des vols qualifiés, des introductions par effraction, des agressions armées, du trafic de stupéfiants ainsi que des actes de violence et un bon nombre d’armes à feu ont été saisies.
En octobre 2020, un financement du gouvernement du Québec a permis au SPVQ de poursuivre et de bonifier le projet MALSAIN, permettant ainsi aux enquêteurs qui y sont attitrés d’être mieux outillés afin d’agir avec plus de robustesse et d’agilité à la lutte contre les armes à feu et les groupes criminels. Cette aide financière a été versée grâce au Fonds d’action contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs (FACVAFG) du gouvernement du Canada et s’inscrit dans la Stratégie québécoise de lutte contre la violence armée soit la stratégie CENTAURE.