Afin de permettre à La Bouée, société acheteuse de préservation et de développement de l’habitat communautaire (La Bouée), d’acquérir le lot situé au 12233, rue de l’Hôpital, dans l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles, la Ville s’entend avec celle-ci pour le versement d’une première subvention de 960 000 $. La Ville procèdera également à l’adoption d’un règlement modifiant les normes d’urbanisme pour la construction d’un bâtiment de 52 logements, sur quatre étages, destinés à des familles et des personnes seules avec de faibles revenus.
« Avoir un toit sur la tête qui respecte sa capacité de payer et répond aux besoins particuliers de chacun est fondamental, a souligné la vice-présidente du comité exécutif et conseillère municipale du district de Loretteville–Les Châtels, Mme Marie-Josée Asselin. C’est le socle de notre tissu social. Et c’est pourquoi la Ville en fait une priorité et aménage des quartiers favorisant la mixité et les liens sociaux. Les besoins sont partout sur le territoire et nous devons veiller à y répondre. Je me réjouis de l’arrivée prochaine de nouveaux citoyens et de l’intégration harmonieuse du projet dans la communauté ».
Dans un contexte où il est de plus en plus difficile de se loger, particulièrement pour les personnes seules ayant des revenus faibles ou modestes, la Ville est en action pour accélérer la construction de tous les types de logements sur son territoire. Sa cible est de 80 000 nouvelles unités d’ici 2040, dont 500 logements sociaux, abordables et communautaires par année.
Un projet visant la diversité, l’inclusion et l’autonomie résidentielle
Le projet déposé par La Bouée a été retenu dans le cadre du deuxième appel de projets du Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ). Il répond aux attentes de la Ville pour ses bénéfices à la clientèle concernée.
Le projet comprend :
- 29 unités de type 3 ½, 16 unités de type 4 ½ et 7 unités de typer 5 ½;
- Une salle polyvalente au rez-de-chaussée;
- Un stationnement intérieur uniquement (26 cases);
- Un rangement à vélos intérieur (capacité de 28 vélos);
- Des zones extérieures végétalisées, l’aire verte représentant 48 % de l’espace total comparativement à la norme minimale requise de 25 %.
Afin de préserver le plus possible l’intimité des voisins, le bâtiment prendra place au centre du terrain et les arbres et haies en bordure seront conservés en majorité.
L’échéancier des travaux est le suivant :
- Début du chantier : septembre 2024;
- Fin du chantier : juillet 2025;
- Arrivée des locataires : août 2025.
Des images du projet sont disponibles dans la présentation faite par La Bouée à l’occasion de la séance d’information tenue le 23 avril dernier.
Modifications réglementaires
Le projet nécessite des modifications aux règlements d’urbanisme en raison de la dimension du bâtiment et pour ajouter le groupe d’usage Habitation avec services communautaires.
Par ailleurs, en raison de son intérêt collectif et du bien-être des populations auxquelles il est destiné, les projets de logement social font l’objet d’un règlement spécial en vertu l’article 74.4 de la Charte de la Ville de Québec, capitale nationale du Québec. Cette disposition permet à la Ville de remplir sa mission sociale.
Plus de précisions sur le contexte réglementaire sont données dans la page relative à la séance d’information.
Financement du projet
Le projet est évalué à 24 M$. En vertu du cadre normatif du programme PHAQ, la Ville de Québec doit fournir une contribution financière s’élevant environ à 3,82 M$. Une deuxième entente sera donc établie pour planifier le décaissement des 2,86 M$ restants, une fois le chantier amorcé. L’investissement de la Société d’habitation du Québec est de 9,5 M$ approximativement.
Plan de mise en œuvre accélérée de sa Vision de l’habitation (2023-2026)
Pour faire face à un marché de l’habitation des plus tendus, la Ville de Québec déploie un plan de mise en œuvre accélérée (2023-2026) de sa Vision de l’habitation afin d’augmenter le plus rapidement possible le nombre de logements disponibles. Ce plan comporte 20 actions structurantes qui auront un impact à court terme et dont les effets se feront sentir jusqu’en 2040.
À terme, le plan doit permettre de ramener le taux d’inoccupation au seuil d’équilibre (3%). Il sera mis à jour tous les trois ans pour tenir compte de l’évolution rapide du marché et des besoins de la population.