Près de 6 Québécois sur 10 estiment mal connaître les risques associés à une transaction immobilière

Courtoisie de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ)

Dans le but d’accroître la littératie immobilière des Québécois, l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) a commandé un sondage réalisé par la firme Léger Marketing qui révèle que la connaissance des risques associés aux transactions immobilières demeure un défi important au Québec.

Le sondage mené auprès de 1001 Québécois, entre le 21 et le 24 mai 2024, pointe en effet que 58 % des répondants estiment avoir une mauvaise connaissance de l’immobilier.

Bien que la majorité des répondants aient identifié correctement les risques associés à certaines omissions dans une transaction, le sondage met en lumière des perceptions et des connaissances variées concernant les pratiques et les risques associés à l’achat ou à la vente immobilière. Cette situation peut exposer des consommateurs à des risques significatifs lors de transactions immobilières.

Faits saillants :

  • 44 % des répondants croient à tort qu’ils sont protégés par la Loi sur le courtage immobilier (LCI) même s’ils ne font pas affaire avec un courtier immobilier.
  • 90 % des participants reconnaissent le risque associé à l’achat d’une propriété sans inspection préachat, montrant une bonne compréhension de cette pratique essentielle.
  • 84 % des répondants sont conscients des dangers liés à l’achat d’une propriété sans garantie légale.
  • 81 % estiment qu’il est risqué de ne pas obtenir un certificat de localisation récent lors de l’achat d’une propriété.
  • 36 % croient à tort qu’un courtier immobilier peut représenter à la fois le vendeur et l’acheteur dans une même transaction, une confusion qui pourrait mener à des conflits d’intérêts. La double représentation par un courtier immobilier, c’est-à-dire avoir simultanément un contrat de courtage avec le vendeur d’une propriété et un contrat de courtage avec un acheteur intéressé par cette même propriété, est nommément interdite depuis le 8 juin 2022.

Même si les résultats de l’enquête démontrent que les efforts de sensibilisation déployés portent fruit, 10 % des répondants ne voient toujours pas de danger à ne pas faire inspecter la propriété avant son achat. Pour l’OACIQ, ce pourcentage est trop élevé, ce qui signifie qu’il faut continuer à éduquer et informer les Québécois en matière d’immobilier. « Parce qu’un consommateur bien informé est un consommateur mieux protégé, nous avons la conviction qu’une meilleure connaissance des risques associés à l’achat ou à la vente d’une propriété permettrait d’éviter des situations malheureuses lors de futures transactions. Il s’agit d’une responsabilité partagée entre les différents acteurs de l’industrie », indique Louis Beauchamp, vice-président Communications de l’Organisme.

Le processus d’une transaction immobilière est complexe et les sommes engagées sont considérables puisqu’il s’agit le plus souvent de l’achat d’une vie. Une meilleure compréhension des droits, des obligations et des risques est essentielle pour protéger les consommateurs lors de leurs achats de propriétés. L’OACIQ offre de nombreuses ressources d’information et de soutien, telles que des guides d’information et des balados disponibles sur le site oaciq.com, des forums d’échanges avec le public, la ligne Info OACIQ, ainsi que l’agente conversationnelle Élise, disponible en tout temps pour répondre aux questions du public et des courtiers immobiliers concernant les transactions immobilières.

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