Erika Hagen dévoile « Anita », un hommage rock-garage à sa grand-mère

Crédit photo : Thomas Alexandre

À la fois irrévérencieuses et intimes, les chansons d’Erika Hagen sont portées par une poésie quotidienne qui raconte les reliefs de la ville. Les personnages qui l’habitent sont des femmes brillantes, exigeantes et complexes, qui souvent cherchent à prendre la fuite.
 
Deuxième simple en parcours pour l’autrice-compositrice-interprète de Québec, Anita dévoile les couleurs d’un premier album réalisé par Dany Placard et à paraître en avril prochain. Hommage rock-garage à sa grand-mère Anita Hagen, ce monoplage de route est une fiction librement inspirée de la jeunesse de cette dernière :
 

Anita, tu voles en éclat
Allongée dans la pelouse
Avec ta chemise rouge
Anita
 
Anita, tu reviendras pas
Tu traines ta jupe de laine
Dans toutes les villes européennes
Anita

 
En posant un regard nostalgique sur le souvenir inventé de cette femme, Anita propose une ode au laisser-aller et à l’autonomie. C’est une transgression des limites de la mémoire, l’imagination des versions possibles de celles qui nous précèdent. Dans une réalisation de Laurie Foster enveloppée d’un parfum de liberté, la chanson s’anime à l’écran sous les traits de trois protagonistes dont la sororité et la joie de vivre captivent et émeuvent.

Pour visionnez le clip d’Anita, cliquez ici.

À travers les diverses incarnations de la féminité, Erika Hagen explore ces parties de nous qui manquent la cible, qui détonnent, qui nous sont inacceptables – mais qui cherchent malgré tout à être entendues. Et on les entend, à coups d’alliages indie-rock et folk héritant d’un mordant à la Riot Grrrls.

À propos d’Erika Hagen 
 
Erika Hagen, c’est l’alias musical de l’artiste multidisciplinaire Érika Hagen-Veilleux. Originaire de Québec où elle devient diplômée de l’École de cirque de Québec en 2017, elle sonde, via sa pratique plurielle, les dialogues possibles entre le corps, la musique et la parole. Né du désir d’avancer des textes sensibles sous un angle décomplexé et féministe, ce projet à la fois irrévérencieux et intime s’inspire autant de la poésie d’observation de Patrice Desbiens et des sonorités à la Riot Grrrls que des artistes indie-rock et folk comme Courtney Barnett et Avec pas d’casque. Erika Hagen, l’entité, a vu le jour en 2023 dans les rues du Vieux-Québec – et, déjà, elle annonce Pouvoirs magiques, un premier album réalisé avec Dany Placard, dont la sortie est prévue le 11 avril 2025.
 

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