Intelligence artificielle (IA) ou assistant de recherche artificiel (ARA) ?

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Je souris dès que j’entends les mots « intelligence artificielle » (IA) qui représente, pour moi, un paradoxe : l’intelligence ne peut, en aucun cas être artificielle, car elle appartient aux humains. Alors, je vous propose une autre dénomination : ARA (Assistant de Recherche Artificiel). Permettez-moi de vous démontrer que l’intelligence n’a rien à voir là-dedans.

Rappelez-vous comment la calculatrice a révolutionné notre vie. J’ai appris le calcul mental sur une ardoise : la maîtresse énonçait une addition ou soustraction et nous devions en écrire le résultat à la craie. Je copiais régulièrement sur mon voisin, n’ayant pas la « bosse des maths ». La calculatrice m’a sauvé la mise ! Elle traite les chiffres en temps réel, mais n’est pas capable de vous proposer un problème. Dans la foulée, nous avons pratiquement tous oublié comment faire une division, soustraction et multiplication : c’est mon cas !

L’assistant de recherche artificiel collecte une multitude d’informations dont le web le nourrit, qu’il traite et tricote pour répondre à vos questions. Il s’appuie uniquement sur le résultat des travaux d’êtres humains qu’il collecte en temps réel. Il vous fait gagner du temps dans vos recherches et « recrache » ce qui existe déjà et qui a sa disposition sur Internet. Rappelez-vous (si vous êtes assez âgé pour ça !) l’époque où les ordinateurs sont entrés dans notre vie. Panique à bord ! Ils allaient contrôler le monde ! Le film « Génération Proteus » (Réalisateur Donald Cammell – 1977) était terrifiant : il racontait l’histoire d’un super ordinateur conçu par un scientifique et qui contrôle sa maison, puis sa femme qu’il finit par inséminer en donnant au bébé la tête de son fils mort-né, afin qu’elle ne puisse pas le supprimer. Du délire, non ?! Et voilà que cet « imbécile » d’assistant artificiel, qui ne réfléchit pas mais collecte des informations rapidement se voit attribuer des super pouvoirs qu’il n’a pas.

Les ordinateurs ont supprimé des emplois, l’assistant de recherche artificiel en supprime et en supprimera aussi. Cependant, j’ai confiance en la faculté d’adaptation de l’être humain : nous devons nous réinventer, ce qui tient notre cerveau en alerte, au lieu de ramollir. C’est mon cas aussi et je vous en parle en connaissance de cause : l’assistant peut monter une formation ou une conférence avec les informations des autres, peut écrire un livre, peut même vous coacher, si vous êtes assez vulnérable pour avoir l’impression de parler à quelqu’un, alors qu’il ne s’agit que d’une machine qui vous tutoie. J’ai recueilli le témoignage d’une femme vivant une rupture et passant trois heures par jour (si, si !) à poser des questions à l’assistant qui ne faisait que répondre en fonction de ce qu’il trouvait sur le web. L’assistant de recherche artificiel ne supplantera jamais un coach possédant une expérience de vie très riche et au service de ses clients. Mais à moindre frais, vous récolterez des informations que vous éclaireront sur le pourquoi vous en êtes arrivé là, mais ne vous feront pas avancer vers le comment en sortir. Quant à l’écriture, si l’assistant peut écrire des poèmes, il ne pourra néanmoins pas reproduire le style d’un auteur qui se démarque par sa façon d’écrire et, surtout, par son humour, comme moi ! Ce qui nous oblige, nous, écrivains, coaches et autres communicants à utiliser nos méninges dont l’assistant de recherche artificiel est dépourvu.

Et pour terminer, je tiens à vous rappeler que Chesley Sullenberger, qui pilotait un Airbus A320 ayant perdu les deux moteurs en plein vol, a réussi à amerrir sur la rivière Hudson, sauvant ses 155 passagers, le 15 janvier 2009. Ce commandant de bord est allé à l’encontre de tous les calculs des ordinateurs et a suivi son INTUITION. Il a analysé, en se fondant sur sa grande expérience de pilotage, en un temps record, toutes les possibilités, puis, au lieu de paniquer, il s’est fondé sur l’intuition et a réussi ce que les ordinateurs considéraient comme « impossible ». Aucun ordinateur, aucune « intelligence artificiel » n’aurait sauvé cet équipage et ses passagers. Chelsey Sullenberger l’a fait.

L’être humain sera toujours supérieur la machine, aussi performante soit-elle, grâce à son intelligence émotionnelle et, surtout, à son intuition (quand il est capable de faire appel aux deux !). Alors, par pitié, n’utilisez plus jamais le mot « intelligent », mais plutôt « assistant » : Assistant de recherche artificiel !

 www.pascalepiquet.com

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