À compter du 22 avril, les industries, commerces et institutions (ICI) pourront intégrer progressivement la collecte des résidus alimentaires. Une équipe municipale spécialisée accompagnera les ICI vers cette transition.
Les ICI intéressées à participer à cette collecte devront s’inscrire sur le site Web de la Ville de Québec. L’intégration des ICI à la collecte s’effectuera de manière progressive.
« La dernière année a été une période de rodage pour le centre de biométhanisation. Il y a eu certains défis à relever et des ajustements à apporter. La dernière étape de mise en route de l’installation a été franchie le 18 janvier dernier avec l’injection du gaz naturel renouvelable dans le réseau d’Énergir. Et le 22 avril prochain nous franchirons une autre étape en ajoutant les ICI à la collecte », a souligné le maire de Québec, Bruno Marchand à l’occasion de l’inauguration officielle du centre.
Un an déjà
Le maire a procédé à cette annonce lors de l’inauguration officielle, cet après-midi, du Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec (CBAQ), en compagnie du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Benoit Charette et le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien. L’objectif était de souligner la première année en fonction des installations et saluer la contribution des quelques 300 personnes et partenaires ayant contribué à ce projet majeur pour lequel la Ville était maître d’œuvre.
« Ce nouveau centre de biométhanisation procure à la région de la Capitale-Nationale un moyen supplémentaire d’agir face aux enjeux de développement durable. En utilisant les restes alimentaires et les boues municipales pour créer de l’énergie et produire des fertilisants et des engrais liquides, notre région se démarque par ses actions innovantes en matière de récupération de ses matières organiques. Nous pouvons en être fiers », s’est réjoui le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Jonatan Julien.
« Aujourd’hui encore, trop de matières finissent leur vie sans être exploitées à leur plein potentiel. Bâtir une économie verte et durable, c’est notamment donner une seconde vie à ces matières en innovant comme l’a fait la Ville de Québec pour produire une énergie propre. Pour léguer aux prochaines générations une société sans gaspillage et plus sobre en carbone, nous sommes déterminés à continuer d’investir dans la mise en place des mesures et des infrastructures nécessaires à l’atteinte de nos ambitions », a indiqué le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Benoit Charette.
« C’est une grande fierté de voir le huitième projet de GNR débuter l’injection dans notre réseau. La collaboration et l’innovation des équipes ont permis la mise sur pied de ce projet porteur. Grâce aux volumes produits par le centre de biométhanisation de la matière organique de la Ville de Québec, Énergir se rapproche de son objectif de distribuer une quantité de 5 % de GNR à l’horizon 2025, ce qui vient renforcer le rôle de premier plan du GNR dans la transition énergétique du Québec », mentionne le vice-président, Clients et approvisionnement gazier chez Énergir, M. Renault-François Lortie.
Un estomac productif, des bénéfices environnementaux
Le CBAQ présente une capacité totale de 182 600 tonnes de matières valorisées par année, soit 86 600 tonnes de résidus alimentaires et 96 000 tonnes de boues municipales. Un premier bilan officiel de la quantité de ces matières traitées sera réalisé en 2025.
La valorisation de ces matières par biométhanisation permet à la Ville de Québec de réduire son empreinte écologique de 18 000 tonnes de gaz à effet de serre en moyenne chaque année. Le gaz naturel renouvelable produit permettra à lui seul d’éviter chaque année la consommation de carburant fossile équivalant à 4 000 voitures, ou de chauffer 3 700 maisons. Pour l’instant, nous sommes à 50 % de la capacité.
En ce qui concerne les fertilisants, il est prévu produire 30 000 tonnes de digestat cette année et 5 000 tonnes d’engrais liquide de solution de sulfate d’ammonium.
« Le CBAQ est une infrastructure à la fine pointe de la technologie qui s’impose comme un véritable modèle de synergie et d’innovation. Il nous permet de nous démarquer sur les scènes locale, provinciale et mondiale sur les plans de l’innovation, de l’environnement et de l’économie circulaire », a soulevé la vice-présidente du comité exécutif responsable de la gestion des matières résiduelles, Mme Marie-Josée Asselin.
Elle annonce du même coup que tous les produits de la valorisation issus de la biométhanisation sont maintenant sur le marché, sous la signature On crée de la valeur.
Pour en savoir plus
Pour plus de renseignements sur le Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec, les centres de récupération de la matière organique et de biométhanisation de la matière organique et les produits de la valorisation, consultez la section suivante du site Web de la Ville de Québec.