Ayant dévoilé les extraits Boulet et Howe dans les derniers mois, le quintette aux synthés modulaires les plus galvanisants de la métropole rapplique avec Dupré’s Paradise, un tube destiné à exalter les pistes de danse. Ce brûlot instrumental connotant à la fois rock motorik teuton 70s, IDM 90s et dance-punk 00s se retrouvera sur Mode, son troisième album en autant d’années.
Ça ne chôme pas, chez Patche : bien que les gars soient parmi les musiciens les plus occupés au Québec (pour vrai : on les retrouve auprès de Mon Doux Saigneur, Alex Burger, Lumière et zouz, entre autres), ils trouvent du temps pour jammer tous les cinq afin de rester prolifiques. C’est du dévouement, ça – mais du dévouement le fun. Jammer, c’est l’essence même du band : c’est à travers des improvisations qu’émergent généralement leurs pièces. Et Dupré’s Paradise (en hommage à leur affable bassiste) s’inscrit dans cette lignée-là sur un temps.
« Dupré’s Paradise est apparue dans un concert de Patche à un moment improvisé, comme une queue de comète de la dernière chanson du set. […] Depuis cette soirée, tous nos spectacles se sont conclus avec Dupré’s Paradise. » – Patche
C’est en se mettant à jammer dans l’effervescence d’une fin de spectacle que Patche a créé Dupré’s Paradise. Par chance pour eux et pour nous, ce dit spectacle était enregistré : le groupe a donc pu en réécouter la conclusion impromptue pour la décortiquer et l’emmener en studio. La pièce affirme la nouvelle intensité de Patche, devenant ainsi un point de repère pour le groupe tout en restant fidèle à sa genèse improvisée : un élan dynamique, hypnotique, effervescent, à la fois cérébral et capiteux, propulsé par des mélodies rythmiques enchevêtrées et immédiates.
À attraper, en sueur et satisfait·e, dans une bonne fin de show près de chez vous!
À noter que l’album et sa version vinyle sont disponibles en précommande dès maintenant : https://ffm.to/patchemode
Crédits Dupré’s Paradise :
Eliott Durocher Bundock : synthétiseur modulaire et boîte à rythmes
Jean-Bruno Pinard : synthétiseur modulaire
Lévy Bourbonnais : harmonica et manipulation sonore
Étienne Dupré : basse électrique et synthétiseur
Mandela Coupal Dalgleish : batterie
Prise de son et mixage : Jean-Bruno Pinard
Matriçage : Jon Kaspy
Pochette : Will Dereume
Photo: Rose Cormier
Le groupe sera en spectacle aux cours des prochaines semaines :
23 août @ SDC Petite-Italie – Montréal, SDC petite italie
5 septembre @ Île-du-Repos – Péribonka *pré-Denises
6 septembre @ Saint-Roch XP – Québec
18 septembre @ Reeperbanh – Berlin
28 octobre – 10 nov @ tournée en Europe
21 novembre @ M pour Montréal – Montréal
22 novembre @ Pantoum – Québec
À propos de Patche
En tant que Patche, Eliott Durocher Bundock, Étienne Dupré, Lévy Bourbonnais, Mandela Coupal-Dalgleish et JB Pinard (qui officient auprès de ou en tant que Mon Doux Saigneur, Alex Burger, Lumière, Duu et zouz) créent d’un seul trait, enregistrant leurs improvisations qui sont par la suite scindées, déconstruites, repérées, puis réassemblées dans des finalités plus grandes que la somme de leurs parties. Les gars plongent dans l’électro tous synthés modulaires devant, augmenté d’une drive punk grâce à l’apport de drum machine, batterie acoustique, basse électrique et harmonica (!). En résulte de l’électro-rock issu d’une démarche exploratoire, à la fois psychédélique et motorik, forgé de rythmes hypnotiques et de loops atypiques, convoquant tour à tour rock expérimental, techno, art-rock, avant-garde et dance dans un giron tourbillonnant. L’élaboration appliquée et lousse des musiques des petites heures leur a permis d’écumer d’importantes scènes du Québec (Festival de Jazz de Montréal, La Noce, FME) aussi bien que celles outre-Atlantique, cumulant des tournées européennes et UK qui vont toujours de plus en plus. Prolifique, le groupe lancera cet automne Mode, son troisième album en autant d’années.
