Seconde baisse du taux directeur : un signal positif pour l’habitation, selon l’APCHQ

Courtoisie de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ)

L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) accueille favorablement la nouvelle la baisse du taux directeur par la Banque du Canada passant de 2,5 % à 2,25%.

Cette décision envoie un signal clair de soutien à l’économie et vise à redonner confiance aux ménages, aux futur·e·s acheteur·euse·s et aux entrepreneur·e·s du secteur résidentiel. 

« La faiblesse du marché de l’emploi et la baisse de la confiance des ménages et des entreprises laissent présager un ralentissement de l’inflation au cours des prochains mois. La décision de la Banque du Canada semble donc intuitive : l’économie canadienne a besoin d’un coup de pouce. Toutefois, sa marge de manœuvre demeure limitée et elle doit désormais trouver le juste équilibre entre la relance économique et le contrôle de l’inflation. Les prochaines décisions seront déterminantes pour redonner confiance aux ménages, soutenir l’équilibre du marché et faciliter l’accès à la propriété », souligne l’APCHQ.

La politique monétaire en contexte inflationniste 

Le taux directeur se situe maintenant à la limite inférieure de la fourchette du taux neutre (entre 2,25 % et 3,25 %). Ainsi, une autre baisse n’aurait plus un effet neutre sur l’inflation selon la Banque du Canada. Au contraire, elle ferait pencher sa politique monétaire en mode inflationniste. 

Dans un contexte géopolitique hautement volatile, les prochaines décisions de la Banque du Canada seront particulièrement difficiles. D’une part, l’imprévisibilité décourage les investissements par les entreprises et les dépenses importantes par les ménages, ouvrant la porte à d’autres mesures pour stimuler la croissance économique, notamment dans le résidentiel, ou la confiance et la capacité d’achat demeurent fragiles. De l’autre, le conflit commercial continue de générer des pressions inflationnistes malgré la faiblesse de la demande. 

Une autre source d’imprévisibilité est le budget fédéral qui sera déposé le 4 novembre 2025. Le gouvernement libéral a annoncé des coupures importantes dans les dépenses récurrentes de la fonction publique, mais aussi des investissements majeurs en infrastructures et dans le secteur de l’habitation. Ces mesures pourraient contribuer à relancer les mises en chantier, bien que l’impact de ces changements sur la croissance économique et l’inflation demeure difficile à estimer sans avoir plus de détails. Ce qui est clair toutefois, c’est que la Banque du Canada ne peut pas à elle seule rééquilibrer l’économie comme lors des crises précédentes. 

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