Stablex, une entreprise spécialisée dans la stabilisation et l’enfouissement de matières résiduelles dangereuses, tient à corriger plusieurs informations erronées qui circulent depuis quelques jours. Au service de plus de 600 clients québécois, dont de nombreuses municipalités et organismes publics, elle assure la disposition ultime de ces matières dans le respect des normes environnementales.
Un procédé sécuritaire et réglementé
Stablex affirme que son procédé répond aux exigences environnementales les plus strictes, dictées par le ministère de l’Environnement du Québec. L’entreprise a été créée en 1981 par le gouvernement du Québec afin d’assurer une gestion sécuritaire des matières dangereuses, un besoin essentiel en l’absence d’alternative sur le territoire.
Contrairement à certaines affirmations, Stablex ne se contente pas de stocker les résidus avant leur enfouissement. Ceux-ci subissent un traitement complet les transformant en substances inorganiques, stables et inertes. Ce procédé, unique au Québec, diffère de celui utilisé au Royaume-Uni auquel certains groupes font référence. Seules des matières conformes aux normes établies par le ministère de l’Environnement sont acceptées, et l’entreprise se soumet régulièrement à des contrôles environnementaux depuis plus de quarante ans.
Un site choisi stratégiquement
Le site actuel de Stablex à Blainville a été sélectionné dans les années 1980 par le gouvernement de René Lévesque en raison de la présence d’un sol argileux offrant une stabilité optimale pour l’enfouissement. Stablex rappelle que son projet d’agrandissement a été d’abord discuté avec la Ville de Blainville et validé par le gouvernement du Québec. L’entreprise a volontairement renoncé à un site identifié en 1996, situé à proximité d’un quartier résidentiel, jugeant cet emplacement inapproprié.
Le terrain retenu aujourd’hui est une zone industrielle qui, contrairement à certaines informations relayées, n’est pas un parc national. Ce site est actuellement loué par une entreprise qui l’utilise pour l’entreposage d’explosifs depuis la Seconde Guerre mondiale.
Des mesures environnementales strictes
Les 200 employés de Stablex travaillent avec un souci constant du respect des normes environnementales. Des puits d’observation placés stratégiquement en amont et en aval des cellules permettent un suivi régulier de la qualité de l’eau, de l’air et du sol. Des systèmes de recirculation et de purification garantissent que ces éléments demeurent sous les seuils de contamination prescrits par la loi.
Chaque phase du processus fait l’objet d’analyses continues par des laboratoires indépendants et par le ministère de l’Environnement du Québec. Selon Stablex, les critiques formulées à l’encontre de son projet ne tiennent pas compte de ces contrôles rigoureux.
Un enjeu environnemental et économique
Stablex souligne que la présence d’un site de traitement local permet de réduire l’empreinte écologique et d’offrir une solution sécuritaire à plus de 600 entreprises et organisations publiques québécoises. L’absence d’une telle infrastructure poserait un risque environnemental et économique majeur pour le Québec.
« Face aux arguments infondés, nous appelons les décideurs vers une solution québécoise fiable et durable, opérée par des scientifiques qualifiés, soucieux de l’environnement, et qui s’assurent d’une transition vers une économie circulaire responsable », indique le directeur général de Stablex, Michel Perron.
L’entreprise insiste sur le fait que, malgré les efforts réalisés dans plusieurs secteurs industriels pour réduire la production de déchets dangereux, il demeure essentiel de disposer d’un site sécuritaire et réglementé pour leur traitement. Stablex rappelle que les opposants à son projet ne proposent pas d’alternative viable et qu’une solution locale demeure la meilleure option pour le Québec.