Trafic de stupéfiants, arrestations et perquisition dans Limoilou

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Le 23 mai dernier, vers 5 h 30, les enquêteurs du projet MALSAIN du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), assistés d’autres unités du SPVQ, ont procédé à une perquisition dans un immeuble à logements situé sur le chemin Sainte-Foy, dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou.

Un homme de 33 ans a été arrêté pour possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic et pour des infractions en lien avec la possession d’armes à feu. Un autre homme de 34 ans et une femme de 27 ans ont quant à eux été arrêtés pour des infractions en lien avec des armes. La femme a été libérée par voie de sommation et les deux hommes devraient comparaître demain au palais de justice.

L’enquête avait débuté au début du mois de mai 2024. Voici ce qui a été saisi lors de la perquisition :

  • Près de 70 g de cocaïne
  • Environ 5 g de crystal meth
  • Plus de 25 g de poudre brune qui s’apparente à de la méthamphétamine
  • Plus de 10 g de crack
  • Plus de 30 comprimés de Cialis
  • Plus de 25 comprimés de Viagra
  • Plus de 10 comprimés de méthamphétamine
  • Des produits de vente et des cellulaires
  • Une arbalète
  • Deux pistolets s’apparentant à une arme à feu
  • Quatre cartouches de calibre 12
  • Deux couteaux à dispositifs prohibés

Le projet MALSAIN

Le projet MALSAIN, une initiative du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), a été lancé en février 2019 afin de contrer une hausse de violence liée au trafic de stupéfiants du crime organisé. Il regroupe une vingtaine de policiers du SPVQ provenant d’unités d’enquêtes, de services spécialisés et de la patrouille. Depuis, plusieurs arrestations ont été effectuées pour des vols qualifiés, des introductions par effraction, des agressions armées, du trafic de stupéfiants ainsi que des actes de violence et un bon nombre d’armes à feu ont été saisies.

En octobre 2020, un financement du gouvernement du Québec a permis au SPVQ de poursuivre et de bonifier le projet MALSAIN, permettant ainsi aux enquêteurs qui y sont attitrés d’être mieux outillés afin d’agir avec plus de robustesse et d’agilité à la lutte contre les armes à feu et les groupes criminels. Cette aide financière a été versée grâce au Fonds d’action contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs (FACVAFG) du gouvernement du Canada et s’inscrit dans la Stratégie québécoise de lutte contre la violence armée CENTAURE.

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