Les enquêteurs du projet MALSAIN du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), assistés du Groupe tactique d’intervention et d’autres unités du SPVQ, ont procédé ce matin à l’arrestation de deux hommes âgés de 50 et 54 ans ainsi que de deux femmes âgées de 32 et 55 ans qui seraient reliés au crime organisé.

Ils ont été arrêtés pour des infractions de possession de stupéfiants dans le but de trafic. L’un des hommes a aussi été arrêté pour des infractions relatives aux armes à feu et il devrait comparaître au courant de cet après-midi. Deux des individus ont été libérés par voie de sommation et l’une des femmes a été libérée sans accusation.  

À la suite des arrestations, les enquêteurs ont effectué deux perquisitions dans des résidences de Beauport et de Saint-Émile. L’enquête se poursuit et d’autres arrestations pourraient avoir lieu. Les enquêteurs ont saisi :

• Un pistolet 9 mm avec munitions
• Des munitions de calibre .38
• Une veste balistique
• Près de 15 g de cocaïne
• Près de 1000 comprimés de méthamphétamine
• Plus de 100 g de champignons à psilocybine (magique)
• Plus de 170 g de haschich
• Plus de 20 cigarettes électroniques (wax pen)
• Environ 300 comprimés d’hydromorphone contin (Dilaudid)
• Du matériel de revente de stupéfiants
• 6 cellulaires
• Environ 25 000 dollars en devise canadienne.

Le projet MALSAIN

Le projet MALSAIN, une initiative du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), a été lancé en février 2019 afin de contrer une hausse de violence liée au trafic de stupéfiants du crime organisé. Il regroupe une vingtaine de policiers du SPVQ provenant d’unités d’enquêtes, de services spécialisés et de la patrouille. Depuis, plusieurs arrestations ont été effectuées pour des vols qualifiés, des introductions par effraction, des agressions armées, du trafic de stupéfiants ainsi que des actes de violence et un bon nombre d’armes à feu ont été saisies.

En octobre 2020, un financement du gouvernement du Québec a permis au SPVQ de poursuivre et de bonifier le projet MALSAIN, permettant ainsi aux enquêteurs qui y sont attitrés d’être mieux outillés afin d’agir avec plus de robustesse et d’agilité à la lutte contre les armes à feu et les groupes criminels. Cette aide financière a été versée grâce au Fonds d’action contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs (FACVAFG) du gouvernement du Canada et s’inscrit dans la Stratégie québécoise de lutte contre la violence armée soit la stratégie CENTAURE.