Un gouvernement péquiste ne ferait aucun compromis sur le financement de la police

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois et député de Camille-Laurin et Joël Arseneau, porte-parole en sécurité publique et député des Îles-de-la-Madeleine

Le chef du Parti Québécois et député de Camille-Laurin, Paul St-Pierre Plamondon, et le porte-parole en sécurité publique et député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, ont déploré que la CAQ choisisse d’éponger ses échecs économiques en comprimant de 120 M$ le budget de la Sûreté du Québec (SQ).

« L’ironie est palpable, un gouvernement pour lequel la sécurité des Québécois était une priorité solennelle le mois dernier va maintenant diminuer les effectifs de la SQ en région et abolir l’escouade chargée d’enquêter sur les crimes, les fraudes et l’usurpation d’identité. Le Parti Québécois ne fera pas de compromis avec la sécurité des Québécois, en particulier là où la SQ est le seul corps policier», affirme le chef péquiste.

EN BREF
● Le Parti Québécois s’oppose catégoriquement au plan de compression à la SQ;
● La CAQ fait fausse route en fermant des postes depolice en région;
●Un gouvernement péquiste ne ferait aucun compromis sur le financement de la police.

Bien que François Legault et Ian Lafrenière prétendent que la sécurité des citoyens est une des responsabilités centrales de tous les gouvernements, ces derniers ont poussé la SQ à des compressions budgétaires historiques de 120 millions de dollars, soit 10% de son budget annuel.

«S’ils vont de l’avant, les caquistes fermeront une douzaine de postes de police auxiliaires en région, ce qui aura des conséquences directes sur les services policiers et la sécurité publique. De plus, ils comptent abolir la direction des crimes financiers, ce qui est une aberration totale alors que ces crimes, en particulier envers les aînés, sont en augmentation. Tous les Québécois méritent de se sentir en sécurité et de savoir que les services policiers auxquels ils s’attendent et pour lesquels ils paient des impôts répondent à l’appel. Nous sommes fermement opposés à ces compressions qui sont directement le fait des déficits de ce gouvernement dépensier, qui s’est écarté des missions fondamentales de l’État, comme il le prouve à nouveau aujourd’hui », tranche le chef du Parti Québécois.

Pour le porte-parole péquiste en Sécurité publique, ce changement de cap de la CAQ est déconnecté de la réalité sur le terrain.

« On sait que les policiers sont souvent les premiers répondants et pourtant, la CAQ s’apprête à supprimer des patrouilles de nuit dans plusieurs régions. Qu’arrivera-t-il si les patrouilleurs les plus près sont encore plus loin qu’ils ne l’étaient avant? Par ailleurs, on se questionne sur la capacité de la SQ d’intervenir rapidement à la grandeur du territoire, si elle se départit de la moitié de ses hélicoptères. Lors d’opérations de recherche, ces actifs sont primordiaux et peuvent faire la différence entre la vie et la mort », rappelle Joël Arseneau.

Questionné sur le sujet, le premier ministre a préféré s’en prendre aux médecins et aux syndicats.

« C’est gênant d’avoir un premier ministre qui réponde de manière aussi décousue à une question fondamentale, celle de la sécurité publique. C’est ce gouvernement-là qui demande de couper dans la SQ et elle lui revient avec un plan d’abolition de postes de police et d’abolition d’enquête sur les crimes économiques. Le gouvernement ne prend pas ses responsabilités face à ses actions. Pour notre part, la sécurité des Québécois ne sera jamais l’objet d’un compromis », conclut le chef péquiste.

Visionner l’échange entre PSPP et le Premier Ministre

ENTREPRENEURS...
Annoncez-vous localement !

450.755.3515

Rejoignez les résidents de Québec et les environs !